Quel plan vacances pour les Marocains
Cette enquête tend en effet à évaluer les perspectives relatives post-Covid, notamment la perception et les intentions de voyage après le déconfinement. L’objectif étant d’actionner les leviers susceptibles d’amorcer la relance du tourisme domestique au Maroc. «La pression psychologique subie par les Marocains durant cette période de confinement est telle que le voyage constituerait pour eux, d’abord, une façon de se libérer de cette pression. En gros, 70% des participants à cette enquête, qui s’est déroulée sous forme d’entretien téléphonique d’une durée de 15 minutes en moyenne, envisagent de voyager à la fin du confinement. 60,6% laisseront écouler un mois avant de plier bagage vers la destination qu’ils ont choisie.
Des vacances qui ne prendraient pas plus que deux semaines, s’il l’on se réfère aux trois quarts des participants à l’enquête de l’ONMT. Quelle perception du voyage post-confinement ? Quels sont les différents profils des voyageurs ? Quel budget à prévoir ? Des questions posées, entre autres, par l’ONMT pour alimenter son enquête… Eléments de réponse.
Voyager serait principalement perçu comme un moyen de se libérer de la pression psychologique subie pendant la période de confinement. Une déduction faite par l’ONMT après avoir sondé les avis des différents participants à son enquête. Plus de la moitié des répondants (52,3%) voient en cette activité une forme de soulagement au moment où 45% considèrent le voyage comme un moyen de détente et de repos. Le voyage représente également pour 41% des répondants un moyen de retrouver famille et amis. Se référant aux résultats de l’enquête, l’intérêt du voyage est manifesté auprès des 18-24 ans et des ABC1, soit respectivement la classe moyenne supérieure, la classe moyenne et la classe moyenne inférieure». A l’inverse, les seniors n’accordent pas autant d’importance au voyage, relève-t-on de l’ONMT. La tentation du voyage est disparate par région. Elle se manifeste grandement au niveau de Béni Mellal-Khénifra, Draa-Tafilalet et Marrakech-Safi. Rappelons que la durée du voyage est limitée à 2 semaines pour les trois quarts des répondants, notamment pour ceux issus de la classe moyenne supérieure et classe moyenne (AB) et les habitants de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Toutefois, les participants issus de la classe moyenne inférieure, les 18-24 ans et les 65 ans, souhaitent passer plus de temps en voyage. Il en est de même pour les habitants de Drâa-Tafilalet et le sud.